Avant de partir au village, nous passons prendre la sarcleuse
puis de la boisson & des gobelets.
La sarcleuse n’est pas complètement prête, il manque le
socle cependant nous prenons dans le pick up la partie la plus encombrante, nous
récupérerons le socle ce soir.
Direction Dapelogo et la caisse d’épargne locale où l’argent
des femmes est déposé sur un livret.
Pas de chance, elle est fermée; Après avoir attendu ½ heure,
on nous informe que la guichetière est partie passer son permis de conduire et
qu’elle ne sera pas remplacée, rien n’est affiché à l’entrée !
Nous nous rendons à l’école en espérant qu’il y ait du
monde, la classe de CM2 est ouverte, l’instituteur nous explique qu’il reste la
classe des plus grands car il faut travailler pour avoir le certificat. Une
autre institutrice nous rejoint pour nous donner les dessins des enfants ;
nous sommes ravis. Les enfants de Charleval vont être contents !!!
J’en profite pour donner un ballon de foot que j’ai ramené
de France (les ballons sont extrêmement chers au Burkina Faso).Les cris
d’enthousiasme des enfants à la vue du ballon nous réjouissent.
Nous nous dirigeons vers le village. Les femmes nous
attendent en dansant, les hommes sont à l’ombre sous l’arbre à palabres. Nous
nous asseyons et attendons la venue du chef avant de donner nos
«cadeaux ». Nous avons bien sûr pris des noix de cola. Pendant ce temps,
les femmes emmènent Michèle et Sylvaine voir le soja qu’elles ont acheté puis
grillé, elles le moudront plus tard pour fabriquer la farine Bamisa. Elles leur
montrent leur grilloir et leur font une démonstration. Un peu plus loin le
petit mil sèche.
Elles nous rejoignent sous l’arbre à palabres. Le chef est
arrivé, nous distribuons les cadeaux. Les noix de cola au chef, un ballon de
foot pour les jeunes, les T-shirts pour le batik des femmes, la sarcleuse pour
les maraîchers. Successions de remerciements et d’applaudissements. Nous leur
offrons le verre de l’amitié : c’est la fête pour tous ! Daniel nous
invite à manger en compagnie du chef et des plus anciens.
Nous devons repartir, car les maraîchers souhaitent nous
montrer leurs plantations d’oignons et de haricots qui se trouvent sur le
chemin du retour près du barrage. C’est magnifique !
Demain repos, Salif nous invite dans son village faire
connaissance avec sa famille.