Décollage à 21h40 de Ouagadougou. Température env. 25°.
Atterrissage à 08h15 à Paris, Ch de Gaulle.
Température prévue -2°!
MISSION JANVIER 2012
Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.
lundi 23 janvier 2017
dimanche 22 janvier 2017
Dimanche chez Salif
Salif est venu avec un taxi loué pour la journée 15000 francs.
Nous nous rendons chez l’électricien pour récupérer la
facture, celui-ci habite de l’autre coté du barrage pas loin de chez Salif.
Arrivé chez lui, nous sommes accueillis par sa femme burkinabais qui nous sert un verre d’eau puis
son mari arrive . C’est un blanc, un
hollandais d’origine, ils ont deux beaux enfants très polis qui nous saluent dés
que nous nous asseyons. Celui-ci est désolé
car il n’y a pas d’électricité dans le quartier, il ne peut donc pas nous
imprimer la facture. C’est alors que Salif me fait remarquer que les feux rouges
ne fonctionnaient pas sur la route. Je ne m’étais aperçu de rien car le dimanche
la circulation est assez fluide. Salif devra récupérer la facture dans la
soirée si le courant revient. Ce donc je
ne doute pas car ce soir le Burkina joue contre la Guinée.
Nous arrivons chez Salif et saluons toute la famille. Avant
de manger, nous achetons l’artisanat que nous avons choisi lors de la visite du
village. Pendant ce temps, sa femme nous prépare du riz au Karité et des légumes. Nous passons à table. Avec le riz, nous avons droit à un ragoût de bœuf. Tout
ceci est délicieux.
Nous reprenons le taxi pour renter à la maison d’hôte
histoire de voir si tout rentre dans nos bagages.
Puis il faut renter de bonne heure afin d’être prêt pour le mach.
Car ce soir si les
joueurs burkinabais ne gagnent pas,
c’est le retour à la maison !
samedi 21 janvier 2017
Fête au village
Don du Secours Populaire de l'Eure
Maquis Bébés
Vendredi, nous sommes partis de bonne heure, nous avions
rendez-vous, devant la coopérative bancaire de Dapelogo avec les femmes, pour
mettre de l’argent sur leur livret à 9h30.
Nous avions loué de nouveau le 4 X 4, nous étions très chargé, celui-ci était indispensable pour
transporter les matelas pour dormir, nos affaires de rechange avec une
couverture et oreillers, 100 kg de soja.
Nous avions aussi les tissus pour l’école avec les 3 règles
de 1 m et une carte de monde.
Nous sommes arrivés à
l’heure africaine au RDV soit avec une heure de retard car nous avons fait une
halte sur la route pour prendre un
grilloir pour Kinsi.
La voiture était chargée jusqu’à la galerie de toit avec aussi
les 5 sacs de 50kg de ciments achetés avant de nous rendre sur la
piste.
Nous déposons les affaires à l’école et nous repartons assez
rapidement après avoir reçu mille mercis.
A Kinsi, peu de personnes, nous attend ; comme d’habitude
les gens arrivent petit à petit.
Personnellement, je préfère, j’en profite pour faire de
photos du bâtiment car lors de l’inauguration, il y avait trop de monde pour
faire des photos correct pour le dossier de restitution que nous devons
remettre à la région.
Une fois que tout le monde est présent, nous pouvons discuter
des projets.
A vrais dire, je me répète encore et encore, le seul projet important
est la culture du soja au village à la prochaine saison des pluies en juin.
Cette céréale pourra être vendue aux femmes pour la
préparation de la farine BAMISA.
Je leur fais comprendre aussi qu’il reste la cour intérieur
du bâtiment à finir et que nous allons réétudier le maraîchage aux gouttes à
gouttes, ce qui ravie les maraîchers, sachant que nous pouvons récupérer l’eau
des bâtiments en voûte nubienne. Ce sera la discussion que nous
devons avoir avec l’ingénieur agronome pour la culture du soja ; si nous
le voyons lundi prochain autrement ce sera des échanges par email et avec Salif.
Nous passons à table pour le fameux riz et poulet bicyclette.
Pendant notre repas, les femmes commencent à danser à l’extérieur.
Cette après-midi de fête sera coupée par la coupe de football
africaine vers 17h.
La télé est installée, un poteau avec un râteau est orienté pour une réception
assez médiocre mais qui satisfait tout le monde. La fête reprends après le
match dans le noir à la lumière des torches électrique et des deux lampes extérieures
qui éclairent la cour.
Salif, nous prépare un thé berbère, nous discutons avec nos
amis de Kinsi, vers 23h, la fête se termine.
Aujourd’hui, j’étais debout pour le levé du soleil, vers 6 heures.
J’ai pris quelques belles photos que je
mettrai sur le blog en rentrant en France.
Un maquis bébé est organisé avec la farine, il y a une dizaine
d’enfants de 2 ans à 5 ans présents avec
leurs mamans.
Nous partons du village à 9 h après avoir manger du tô de
mil mais nous refusons le poulet.
Cependant nous rapportons le poulet pour manger ce soir.
La matinée a été occupé à faire le reste des courses pour
notre retour en France.
Demain matin, nous rencontrons l’électricien pour avoir le
dernier devis puis nous irons chez Salif
qui nous a invités chez lui pour manger.
jeudi 19 janvier 2017
Journée courses
Départ ce matin à 9h pour aller chercher le soja.
Sur la route principale, un troupeau de vaches fait arrêter
la circulation pendant quelques minutes.
Je me pose toujours la question, il y a de nombreux animaux
dans cette capitale bien sur il n’y a pas de ferme et encore moins de champs ; je pense qu’ils arrivent à brouter
de l’herbe entre deux sacs plastique, cela reste pour moi un mystère !!!
Pour les chèvres visiblement, on leurs donne des céréales
concassées.
Les animaux ne sont pas gras, pour cause, tout est « grillé »
pendant la saison sèche.
Avant d’acheter le soja, nous récupérons la facture du
moulin à mil ; puis nous nous dirigeons vers la boutique qui vend les pots
en plastique. Les pots ne sont pas sur place cependant nous en commandons 200 que nous reprendrons à notre retour.
Nous voulons acheter trois règles de 1 m & un globe terrestre. Pour les règles, nous les prenons mais pour le globe nous préférons acheter
une carte, le globe est à plus de 100 € et la carte du monde à 45 €. De plus ,il s'agit d'un globe avec lampe ( il n'y a pas d'électricité à l'école).
Nous allons manger au centre culturel français.
Le centre est peu fréquenté car la fouille réglementaire n’incite pas les gens à venir. C’est ce que me dit Salif. Pour ma part, je pense qu’il n’y a pas de touristes. Ceux-ci ont déserté la capitale suite à l’attentat de l’année dernière.
Une stèle a été inaugurée dimanche dernier sur le lieu du drame.
Le centre est peu fréquenté car la fouille réglementaire n’incite pas les gens à venir. C’est ce que me dit Salif. Pour ma part, je pense qu’il n’y a pas de touristes. Ceux-ci ont déserté la capitale suite à l’attentat de l’année dernière.
Nous quittons le CCF pour aller à la maison du peuple.
Je voulais faire connaître à Yves et Catherine, son maquis pour l’ambiance particulière avec ces vendeurs qui passent vous solliciter en
vous présentant un peu de tout. Ils ne sont pas insistants, vous pouvez voir, toucher
puis discuter des prix.
Pour ma part, J’en profite pour acheter 3 livres de contes
africains en prenant soin de vérifier toutes les pages (la dernière fois que j’ai
fait un achat ici, j’ai été obligé de retourner le livre à la 53éme page, puis
de retourner à nouveau etc. , je suis malgré tout arrivé à le lire jusqu’à
la fin).
J’achète aussi deux chemises
typiquement africaines.
Il est temps de prendre un taxi et de reprendre nos courses
au passage, avant de rentrée chez Bassnere pour faire un point avec Salif.
Nous avons presque toutes les factures ; nous devons rencontrer
l’électricien dimanche pour avoir la seule facture qui nous manque.
Demain ce sera la fête au village, pour bien en profiter
nous resterons dormir.
mercredi 18 janvier 2017
Journée touristique
La température continue à monter 34 C° cet après-midi.
Le matin, il fait environ 22 C°.
Il faisait donc une température agréable pour visiter le site de sculpture de granite
de LAONGO.
C’est un musée à ciel ouvert avec de nombreuses sculptures
faites directement avec les « cailloux » trouvés sur place. De
nombreux artistes du monde entier y viennent tous les deux ans.
Après avoir repris le 4 X 4 à quelques kilomètres de là, il
y a le zoo privé du président.
Un parc où les animaux sont visibles derrière un simple
grillage ou des barrières. On arrive à sentir leurs haleines lorsque qu’ils
respirent tellement nous sommes proches.
Après nous repartons manger à Ouagadougou dans un restaurant
typiquement africain.
Ragoût de mouton sauce arachide avec riz et une bière du
pays La Brakina, tout ce qui faut pour repartir quoique nous ayons plus envie
de faire la sieste surtout que la température continue à monter.
Direction la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé (voir leur
site sur le net), les crocodiles ne sont
pas d’humeur à sortir de l’eau même avec un poulet, cependant avec un peu de persévérance
le guide arrive à faire sortir le plus beau et le plus gros, Catherine a pu lui
prendre la queue.
Yves est retourné à l’auto pour se mettre à l’ombre.
La chaleur est étouffante mais le
4 x 4 est aéré, le retour chez Bassnere
est plus supportable.
Au moment où je vous écris, il fait encore 28C°.
Demain la température risque de monter encore mais nous
devons faire les courses pour retourner au village vendredi.
mardi 17 janvier 2017
Mardi journée assez cool
Mardi, journée assez cool, il nous fallait cela après la journée d'hier.
Nous nous sommes rendus ce matin au centre Albert Schweitzer
pour rencontrer Mr Yonago l’ingénieur agronome ; Salif essayait depuis
deux de le joindre au téléphone.
Nous avons pris un Taxi vert, une vieille Peugeot break qui tremblait dans tous les sens avec une planche en bois calée avec le siège pour maintenir
ma porte fermée.
Sur place, nous apprenons qu’il y a eu un décès dans sa
famille, nous ne sommes pas sur de le voir avant notre départ cependant nous
prenons rendez-vous pour lundi.
Nous faisons quelques achats à la boutique, du savon au
karité et du miel.
Le taxi nous attendait pour repartir au centre ville,
direction le musée des instruments africains.
La course nous a
coûté 5000 francs soit environ 7,5 €, ce qui est chers pour un Burkinabais mais
par pour un lassala (blanc en moré).
Ce musée est magnifique, il présente de nombreux instruments
du Burkina Faso.
Personnellement, j’ai un faible pour les balafons exposés .
Les instruments présentés
sont sacrés, ils sont joués lors de cérémonie (mariage, décès, fêtes des
moissons, guérison etc. .).
Le seul problème de ce musée, construit en voûte nubienne
avec de nombreuses petites pièce avec des voûtes au plafond, l’acoustique est
déplorable.
Il est presque 13 h, il était temps de manger à l’Eau Vive,
restaurant situé en face du marché couvert.
Mon plaisir dans ce restaurant est de finir le repas avec un
sorbet au Karité fait avec la chair du fruit(le noyau servant à faire le
beurre).
En sortant, nous nous sommes rendu au marché par acheter des
fleurs d’hibiscus séchées qui servent à préparer le bissap. Cela va me permettre de faire des cocktails en
revenant en France.
Un petit arrêt sur le chemin au jardin du maire, pour boire
un thé et nous voilà revenus à nos chambres.
lundi 16 janvier 2017
Visite au village
Ce matin, nous avons loué un 4 X 4 pour nous rendre au
village.
Le chauffeur était à l’heure. Après, nous êtes arrêtés pour
mettre 10 000 francs de gasoil (le litre est à 525 FCFA) & prendre de l’eau
en bouteille. Nous reprenons la piste goudronnée.
Une halte au péage, nous soulage de 400 francs mais pas du
dos avec les nids de poule ou d’autruche suivant la taille qui reste un
obstacle sur la route sans compter les nombreux
casses vitesse dans chaque village. Il est vrai qu’il n’y a pas
franchement de limitation de vitesse de toute façon, il n’y a pas plus de radar
pour verbaliser. Chacun fait comme il veut,
sauf pour éviter la casse des amortisseurs, il veut mieux ralentir.
Arrivé au dispensaire, nous avons avec le chauffeur et Salif,
notre guide membre de notre association, déposé nos deux valises de vêtement de
bébé. Nous avons interrompu les consultations en cours.
Ils y avaient une trentaine de mère avec leur enfant pour
vérifier si tout va bien (peser, contrôle du tour de bras etc.) . Les sages femmes, nous ont fait plaisir en
distribuant directement quelques vêtements aux femmes qui venaient d’accoucher soit cinq
au total dont le dernier accouchement n’avait que deux heures (les autres bébés
avaient moins de 24 heures). Catherine
et Yves ont pris quelques photos.
Direction l’école, où
nous sommes attendus, comme à chaque fois. Les filles ont dansé pour nous
souhaiter la bienvenu, puis quelques récitations .Cette écoles élémentaire a 251 élèves
qui sont répartis dans 6 classes (CP1, CP2, CE1, CE2, CM1, CM2) dans la classe
CP2, il y avait 51 enfants.
Maintenant, il ne
faut pas comparer la France et le Burkina Faso .En période des pluies, les
enfants travaillent dans les champs et vont très peu à l’école cependant cela
évolue dans le bon sens, le niveau analphabétisme diminue depuis que l’état donne
les fournitures scolaires.
Nous reprenons le 4 X 4 pour aller au village ; nous
sommes attendus !
Tout le monde est là, le ruban est tendu sur le portail qui
donne sur la cours intérieur de notre fabrique de farine. Le comité d’accueil attend
sagement notre venu. J’avoue que j’ai un pincement au cœur de revoir nos amis.
De plus le chef de Dapelogo est aussi
présent (c’est la premier fois que je vois depuis des années que je viens). La nouvelle première adjointe au maire et un
conseil régional sont aussi présent (les élections ont eu lieu en mars 2016).
Nous discutions et buvons l’eau du voyageur avant l’inauguration.
Je suis invité à couper le ruban avec la 1er ajointe
au maire & le chef de Dapelogo puis
nous ouvrons ce large portail à deux battants pour admirer 5 bâtiments en tout.
Les deux premiers bâtiments à ma gauche sont accolés cote à
cote en face de deux autre bâtiments. Un autre plus petit juste à ma droite serre au moulin à mil, il a
été séparé des autres pour éviter les vibrations du moteur thermique qui
entraine le moulin.
Les murs de la cours sont en briques toutes fraiches posées
certainement ce mois –ci.
A l’intérieur des bâtiments, les murs ont été crépis et une
dalle de béton a été réalisée au sol ; il y a aussi un éclairage avec un
interrupteur à l’entrée à coté de la
porte métallique. Sur le mur du fond une ouverture avec une fenêtre rends les pièces lumineuses mais sans
plus (inutile de laisse le soleil chauffé les pièces). La température y est
agréable, mais je le savais, c’est l’avantage des bâtiments en voute nubiennes,
ils sont bioclimatique.
Nous allons profiter de la première pièce, prévue pour le
stockage des graines, pour manger. Nous
sommes une vingtaine dans celle-ci, elles pourraient en contenir six de plus et sans être tassé.
Les bâtiments sont conformes à notre attente, il ne reste que
les finitions extérieures qui n’étaient pas prévu dans notre demande de
financement mais qui restent importante. En effet, il s’agit pendant la saison
des pluies de recevoir & de drainer les pluies orageuses venant des toitures en terrasse, mais comme
me dit Salif « cinq sacs de ciment suffirons pour faire un dalle dans la
cours avec les rigoles qui vont bien ».
Nous achèterons les
sacs vendredi lors que nous retournerons au village pour faire la fête aujourd’hui
c’était inauguration.
Nous faisons le tour du village jusqu'au forage puis nous revenons vers le bâtiments où nous sommes attendu .
Ils ont des demandes à nous faire; nous les écoutons mais nous réaffirmons que notre principal souci est la culture de soja au village et le reste de leurs demandes sera examiné .
Photo prise par Salif pendant la construction. |
Photo prise par Salif pendant la construction. |
Photo prise par Salif pendant la construction. |
Nous repartons après avoir salué tout le monde .
Vivement vendredi pour la fête et puis
J’ai hâte de pouvoir dormir dans un de nos bâtiments.
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